"C'est un joli nom camarade" - documentaire de Stéphane Manchematin et Diphy Mariani France Culture - 21 juillet 2011 "Sur les docks" - 54 mn
"La bas si j'y suis" - "A Jean Ferrat" de Daniel Mermet - 15 mars 2010 - France Inter
Jean Ferrat - Le léger et le grave avec Hélène Hazéra "A voix nue" - redifusion 15 mars 2010 - France Culture
1- Une enfance dévastée par la guerre et les lois raciales de Vichy - 23 février 2004
Le bonheur familial s’interrompt brusquement : le père, venu de Russie fuyant les pogromes de l’après 1905, confiant en son nouveau pays, va se faire inscrire comme juif, porte l’étoile et disparaît en déportation. L’enfant doit se cacher…
2 - La jeunesse, le TNP, les galères, la Rive Gauche, Christine Sèvres, ma môme - 24 février 2004
Laborantin puis étudiant en sciences. Le jeune Jean Ferrat se forme intellectuellement au TNP de Jean Vilar. Il joue dans des troupes d’amateurs, puis s’essaie à ses premières chansons, qu’il va présenter dans les cabarets de la Rive gauche.
Tableau de la Rive Gauche vu par un jeune chanteur en galère. Rencontre avec Christine Sèvres, sa première femme, chanteuse qui ne connut pas les grands succès mais reste très appréciée aujourd’hui des connaisseurs.
Une jolie chanson populiste « Ma môme » attire l’attention sur lui.
3 - La poésie d’Aragon, de Lorca et de Francis Carco, la vague yé-yé - 25 février 2004
Jean Ferrat évoque sa carrière, sa rencontre avec son éditeur, sa rencontre avec la poésie d’Aragon, avec celle de Lorca, et avec celle de Carco pour qui il a une prédilection.
Le rapport avec le public, la fatigue des tournées. La difficulté d’écrire des choses graves dans un médium, la chanson, plutôt tournée vers la légèreté.
Il évoque la guerre entre les chanteurs d’obédience « Rive Gauche », attachés à la poésie des textes et ceux de la vague yéyé, plus portés vers le rythme et l’imitation des succès américains.
4 - La politique, Prague, Cuba, le bilan positif de Georges Marchais, et la censure - 26 février 2004
La chanson, pendant des siècles, a été un des vecteurs privilégiés de la politique, Jean Ferrat est heureux de s’inscrire dans ce courant. Il n’a jamais adhéré au Parti communiste, mais en a été toujours proche, quitte à dénoncer le coup de Prague et les propos de Marchais sur « le bilan positif ».
Mais pas question de revenir sur son soutien à la Révolution cubaine… Qui dit politique dit censure, Jean Ferrat distille quelques histoires savoureuses.
5 - La chanson française en 2003 et les médias, matraquage et commerce - 27 février 2004
Il y a quelques mois Jean Ferrat a écrit une tribune dans le Monde sur la situation de la chanson française, notamment dans les médias.
Les œuvres personnelles sont de moins en moins diffusées au profit d’œuvres purement commerciales, matraquées sans vergogne, le plus souvent par des artistes voués à l’éphémère.
Ferrat dénonce les attaques faites à un art qui est sa vie, et propose des mesures d’urgence. Beaucoup de colère et d’amertume même si, « à la fin, c’est la chanson des rues et des bois qui reste ».